Oh mon Dieu !
Oh mon Dieu !
Oh mon Dieu !
Qui suis-je pour mériter une telle faveur !!!
Je dormais, allongée sur le côté
La tête au nord les pieds au sud
A regarder naître le matin dans mon rêve.
Elles sont arrivées du fond de l’horizon
Tout là bas, d’au dessus de la mer
Les sphères blanches à la lueur blafarde
Des perles de rosées dans la nuit
Des billes de nacre tourbillonnantes
Froides mais chaudes, pleurant et riant.
Je ne comprenais pas !
Elles se sont rapprochées
De grandes dans le lointain, elles ont réduit leur taille
De leur vol saccadé et zigzagant, elles se sont apaisées
Et sont venues se poser sur mon corps qui s’étirait.
Elles étaient tant et tant que ma peau en fut recouverte
A chaque sphère un contact froid, comme des lèvres humides
J’étais fiévreuse
D’où venaient-elles ?
Qui les avaient envoyées ?
Elles sont restées tapie contre ma peau comme des oisillons craintifs
Elles ont oscillées, elles cherchaient un nouveau chemin
Et dans une respiration
Elles ont disparues
Françoise Contat 15 juillet 2016 au matin
Je n’ai su, que bien plus tard, ce qu’étaient les orbes.
Ajouter un commentaire