En réponse à Max
En réponse à Max (Raymond Devos)
Françoise Contat
La coquille de l’ombre de Max a volée en éclats de voix
Les diamants de calcaire
Sont tombés sous les pas des promeneurs
Qui les ont brisés en poussière de vent.
Le vent du succès a soufflé en rafales sur la poussière
Certains en ont éternué
D’autres ont respiré à plein poumons.
Parfois la poudre était si fine qu’elle faisait pleurer les yeux
Parfois elle dansait dans la lumière
Parfois elle collait à la peau
Ou s’immisçait dans le creux de l’oreille
Mais quelle importance
Quand dans le silence
Le corps devient parole.
L’ombre de la coquille de Max est un parfum
Qui restera longtemps sur les lèvres
De ceux qui y ont goûté.
Merci Max !
Merci Monsieur Raymond Devos
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